Les vins sans alcool

Animés par une prise de conscience concernant la consommation d'alcool et une qualité en constante amélioration, les vins sans alcool gagnent en popularité.

Nous avons observé ce marché croître, d'abord avec intérêt, puis avec engagement. Notre engagement se concrétise par le développement d'une gamme de vins sans alcool sous le label "Zéro" qui ne compromet en rien la qualité intrinsèque des vins de la gamme "Échappée Gourmande".

La conception d'un vin sans alcool se fait depuis la base

Plutôt que de partir d'un vin pour le désalcooliser, nous avons d'abord défini les critères de qualité auxquels le vin sans alcool doit répondre. Nous les voulions aromatiques et équilibrés.

Ces critères restreignent considérablement le choix des cépages utilisés, car lors de la désalcoolisation, bien plus que l'alcool est perdu : tout un aspect du terroir disparaît également.

Arrêtons-nous sur le développement du vin blanc sans alcool.

Le choix d'un cépage

La piste du chardonnay a été rapidement écartée : aussi merveilleux que soit ce cépage pour absorber les éléments du terroir, son profil aromatique reste assez neutre. De plus, son acidité naturelle est trop équilibrée pour être avantageusement complétée par un autre cépage.

À l'inverse, le sauvignon blanc, riche en éléments aromatiques qui se libèrent lors de la fermentation, s'est avéré idéal. Qu'il s'agisse des arômes de granny smith ou de groseille à maquereau, on les distingue immédiatement dans le vin désalcoolisé. L'acidité élevée du sauvignon blanc permet de l'associer avec un cépage tout aussi aromatique mais à l'acidité plus douce, en l'occurrence le viognier.

Une correction minimale

La dernière étape consiste à peaufiner l'équilibre du vin : un peu de sucre lui confère de la structure et corrige l'excès d'acidité résiduelle après l'assemblage. Cette correction reste minimale : en utilisant des cépages naturels, nous parvenons à des niveaux de sucre 30 à 50 % inférieurs à ceux couramment employés dans les boissons sans alcool.

Notre approche a été la même pour élaborer le rosé, que nous souhaitions dans un style provençal léger et structuré, et le rouge, que nous imaginions dans la plus pure tradition fruitée et gourmande du Languedoc.